LES AUTRES STYLES
LES AUTRES STYLES DE KARATE - DO :
- WADO RYU : « la voie de l'armonie »
Fondateur : Hironori Otsuka (1892-1982), né à Shimodate – Ibaraki (style Wado-ryu créé en 1939).
Wado-Ryu « la voie de l’harmonie ». Cette école est davantage basée sur la flexibilité et l’esquive que le Shotokan de maître Funakoshi. La Wado-Ryu fut le premier Karaté japonais par opposition aux styles importés d’Okinawa.
Le Wado-Ryu est le style qui utilise le plus les techniques du Ju Jitsu (projection de l'adversaire) .Il possède aussi des influences provenant du Kendo. C’est le seul style de Karaté ou le sabre est utilisé.
Le Wado-ryu est une synthèse du Judo, du Karaté, de l'Aïkido et du Kendo.
- SHITO RYU : « l’art de l’esquive »
Fondateur : Kenwa Mabuni (1889-1952), né à Shuri ,Okinawa (école Shito-ryu crée en 1938).
Le Shito-ryu est un héritage du Shuri-té et du Naha-té . Ces techniques sont marquées par la subtilité. Comparativement à d'autres écoles elle peut manquer parfois d'expression de puissance mais elle le compense largement par la vitesse et la subtilité technique. Les adeptes de cette école excellent souvent dans les techniques qui s'appuient sur la mobilité du bassin, les déplacements du corps et les techniques de déviation des attaques. Lors de rencontres les courants des écoles Shito-ryu et Wado-ryu obtiennent souvent de meilleurs résultats. L'habileté technique du Shito-ryu est parfois qualifiée de surperficielle par les adeptes du Shotokan qui cherchent l'éfficacité par des positions plus basses.
- GOJO RYU « la voie de la force alliée à la souplesse »
Fondateur : Chojun Miyagi (1888-1953 ), né à Naha – Okinawa (style Gojo-ryu créé en 1935).
Cette école prend ses origines dans le Naha-te de Higaonna Kanryo, alliant tout aussi bien la force « Go », à la souplesse « ju » .Chojun Miyagi adopte le nom de son école en partant des huit préceptes de l’art du combat « Kenpo taiyo hakku » qui se trouvent dans le livre traditionel du Naha-te appelé « Bubishi ». Et c’est à partir du troisième « Essentiels sont l’inspiration et l’expiration en force (go) et en souplesse (ju) » que C.Miyagi a formé le nom Goju auquel il a ajouté le suffixe ryu .
Les techniques de l’école Goju-ryu s’apparentent aux techniques de boxe (Quan-fa) du sud de la Chine, ou l’accent est mis sur l’utilisation des membres supérieurs. Les techniques de poings sont courtes et rondes, puissantes, recherches du corps à corps, positions statiques, coups de pied bas, maîtrise de la respiration et qui sont trés imprégnés des recherches sur l’énergie interne ( Qi-gong ).
- UECHI RYU
Fondateur : Uechi Kanbun (1877-1948 ), né à Izumi – Okinawa (style Uechi-ryu créé en 1932).
Le Karaté Uechi Ryu reprend l’idée du style d’origine « Pangainoon » qui signifie « moitié dur et moitié souple » (Han Kou Nan en Japonais) ou encore « utiliser librement la dureté et la souplesse de notre corps » (Kou Nan Jizai en Japonais). Ainsi les techniques de combat doivent librement appliquer ces deux aspects. Tout comme la nature est constituée de matières et de mouvements durs ou souples, le Uechi Ryu indique que l’esprit (Shin), la technique (Gi) et le physique (Tai) doivent être en harmonie avec ces deux éléments, dureté et souplesse. Le Uechi Ryu se spécialise en techniques de combat rapproché. La proximité avec l’adversaire augmente le risque de coups physiques, pour cette raison nous pratiquons beaucoup d’exercices de durcissement tel que Sanchin, Kote Kitae, etc. A partir des exercices de durcissement, nous apprenons à quel moment utiliser la dureté et à quel moment utiliser la souplesse pour se défendre.
LES STYLES DE KARATE "pleins contacts" :
- KARATE CONTACT
- KARATE KYOKUSHINKAY
LES STYLES DE KARATE - JITSU :
- TAI JITSU et NIHON TAI JITSU
Arts de combat d'inspiration japonaise mais de conception occidentale les deux écoles de TAI-JITSU, qui signifie en Japonais "Techniques du Corps", sont en fait des méthodes de défense personnelle. On y retrouve des techniques issues du judo, de l'aïkido et du karaté utilisées pour se sortir de situation du type saisie d'une a deux mains, attaques à armes blanches, étranglements,....
- GOSHIN JITSU
Goshin-Jitsu (du Japonais exprime la signification) "protection du corps".
Les techniques proviennent de divers styles de Jiu-Jitsu, du Karaté, de l’Aikido, du Judo, du Kempo.… En armes on retrouve également les arts martiaux Philippins comme l’Eskrima, l’ Arnis, le Kali. C’est une synthèse sélectionnée d’un très large éventail de techniques dans divers modèles de combats sans se laisser enfermer dans un courant particulier.
Le Goshin-Jitsu est un Art Martial en constante évolution.
Le Goshin-Jitsu contient (sans aucun ordre particulier) des techniques de saisies, de projections, de strangulations, de luxations, de coups frappés. Les combinaisons à mains nues ou armées font partie intégrante de cet art martial. Cette méthode est très enrichissante pour l’intuition et l’improvisation.
- NANBUDO
Fondé par Maître Yoshinao NANBU, cet art martial est un excellent moyen de défense face aux diverses agressions de l'existence.
L'énergie débordante de chacun, souvent mal canalisée, est utilisée dans des mouvements souples mais dynamiques.
Il n'est pas nécessaire d'être un athlète accompli pour s'adonner au plaisir du Nanbudo.
Les bienfaits en sont nombreux et constituent une véritable thérapie contre les nuisances de la vie.
Cette discipline passionnante, en constante évolution est un excellent moyen de s'affirmer ; elle est pratiquée dans une bonne ambiance et dans le respect de l'individu.
Le Nanbudo prend sa source l'origine de la vie : "LA RESPIRATION".
D'un point de vue plus technique, le Nanbudo est un art martial traditionnel, issue du Karaté, qui enseigne des formes de combats (Randoris No Kata) à deux adversaires ou plus, d'esquives, de katas ainsi que des exercices respiratoires et d'assouplissement. Discipline de non-violence cherchant avant tout dans sa forme dynamique à dissuader et à neutraliser l'agressivité de l'adversaire, elle s'appuie sur la simplicité et le naturel des gestes : pas de contacts brutaux, ni de mouvements en force, ni de torsions. Visant l'harmonie du corps, de l'esprit et de la pensée, sa forme interne est une recherche personnel sur les voies de son équilibre.
- KOBUDO
Dans les îles méridionales de l'archipel du Japon et notamment à Okinawa, plusieurs occupants militaires, tantôt chinois, tantôt japonais, ont interdit la possession et l'usage des armes (sabre et autres) à la population occupée, dans le but d'éviter les rebellions. C'est cette interdiction qui a favorisé le développement poussé des techniques de combat à mains nues, le Tō-de devenu plus tard karaté, ainsi que l'utilisation, en tant qu'armes, des ustensiles de la vie quotidienne, les "Kobudō".
De plus, le caractère subversif de la pratique l'a longtemps confiné au secret, ce qui, ajouté à la géographie parcellaire des îles, explique qu'il n'existe pas un kobudō mais des kobudō - plusieurs façons de faire par arme, par île, par expert.
Cette fois-ci, la pratique ne concerne plus les classes privilégiées, mais plutôt la population rurale[2] qui trouve dans ses outils quotidiens une extension naturelle.
Les armes les plus courantes du kobudō d'Okinawa sont :
- le bâton long : Bō
- le petit trident (par paire) : (nicho) sai
- le tonfa (par paire)
- la faucille (par paire) : (nicho) kama
- le fléau à trois sections : sansetsukon
- la longue corde lestée à chaque extrémité : suruchin
- la houe du jardinier : kue
- le harpon du pêcheur : nunti
- la machette et le bouclier en carapace de tortue : seiryuto et timbe
- WADOKAN
Le Bu Jutsu Wadokan est une école traditionnelle de karate jutsu d'origine Wado Ryu de Maître Ohtsuka, efficace combinaison de karaté et de ju jutsu, comprenant donc le combat à mains nues (boxe de pied et poing, projections, clefs, contrôles) ainsi que l'étude du maniement des armes de base du Ji Bugei comme le bâton long (bo), bâton court (tambo), sabre de bois (boken), couteau (tanto), sabre (katana).
Les armes originaires des Ryu Kyu (dont les villes d'Okinawa, Naha, Shuri, Tomari ...) sont également enseignées à travers des programmes permettant d'acquérir la maîtrise progressive, du fléau à grain (nunchaku), de la manivelle de meule à grains (tonfa), du trident ? (saï) ...
- SHORINJI KEMPO
Le Shorinji Kempo est accessible à tous car sa pratique ne nécessite ni force ni souplesse particulière. A travers sa pratique, chacun peut progresser à son rythme et améliorer son équilibre, sa coordination et, au fil des entraînements, repousser ses limites en termes de souplesse, d'endurance et de condition physique en général.
Les pratiquants apprennent aussi un système de remise en forme (Seiho) basé sur des massages et l'utilisation de certains points de pression du corps.
Le Shorinji Kempo n'est pas qu'un travail physique, il inclut un aspect philosophique dans la pratique à travers plusieurs principes. L'un de ces principes fondamentaux est l'importance du travail à deux. Les partenaires prennent conscience de la nécessité de l'autre pour progresser, et développent le sens de l'entraide et de l'amitié.
La méditation zen assise (Chinkon) fait partie intégrante du Shorinji Kempo.
La pratique du Shorinji Kempo comporte de multiples aspects : coups de poing, coups de pied, dégagements, projections ou immobilisations sur des saisies. Cette richesse technique prépare à être confronté à tous les aspects de l'auto-défense et à réagir efficacement en cas d'agression.
LES DISCPILINES ASSOCIEES :
- YOSEIKAN BUDO
- KRAV MAGA
- PENCHAT SILAT